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La peur de changer
"Non, les braves gens n'aiment pas que l'on prenne une autre route qu'eux !"
Georges Brassens, la mauvaise réputation
Notre culture s'accommode mal de ceux qui choisissent de vivre frugalement, car ces dernières représentent un danger pour l'économie et la société de consommation.
Ils sont considérés comme des marginaux, des individus inquiétants.
Les gens qui par choix vivent modestement, mangent peu, gaspillent peu, cancanent peu ou jamais, sont qualifiés d'avares, d'hypocrites et d'asociales.
Changer veut dire vivre. Nous sommes des contenants, non des contenus. Se défaire de ses possessions peut aider à devenir celui ou celle que nous aurions aimé être.
Nombreux sont ceux qui se récrieront qu'ils ont été matériellement dans le besoin pendant leur jeunesse et qu'ils se sentiraient coupables de gaspiller en jetant.
Mais gaspiller veut dire jeter quelques chose dont on peut encore faire usage. Si l'on jette ce qui ne sert à rien, on ne gaspille pas. C'est en gardant cette chose qu'au contraire qu'on gaspille !
On perd tant de place à combler les espaces, d'énergie à décorer son salon suivant ce qu'on voit dans les magazines de décoration, de temps à ranger, nettoyer, chercher.
Les souvenirs nous rendent-ils si heureux ? Plus heureux ? Les choses ont une âme dit-on. Mais l'attachement au passé doit il envahir le futur ? Rendre statique le présent ?
L'art de la simplicité - Dominique Loreau
Tags : "Art de vivre" conscience
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